Très bon quiz, juste une simple faute de grammaire : "Affaire judiciaire pour trahison ayant vu un capitaine juif être innocenté après qu'Émile Zola l'ait défendu" : "... l'a défendu"
Toujours ce conflit entre la norme et l'usage, les plus grands auteurs eux-mêmes, Camus pour ne citer que lui, utilisent le subjonctif suite à la locution "après que". À trop vouloir réprimer l'évolution naturelle de la langue, l'Académie Française semble nous enfermer dans un conservatisme frôlant parfois le ridicule (notamment au sujet des "anglicismes"). Toujours est-il que les Immortels n'ont pas le monopole du "bon/vrai français" qui, lui, vit de ses locuteurs qui le modifient au fil du temps. A-t-on réellement besoin de corriger ce genre de formulations?
Pour ma part, je trouve cette explication tout à fait convaincante, et l'usage de cette formulation ne me choque en rien, bien que pas académique, au sens propre du terme pour le coup.
Selon l'Académie Française : "À la différence de avant que, qui implique une notion d’éventualité, après que, marquant que l’on considère le fait comme accompli, introduit une subordonnée dont le verbe doit être mis à l’indicatif."
Cependant, ils acceptent "bien que + subjonctif" alors que bien que marque (le plus souvent) une opposition entre deux évènements passés qui sont partiellement contradictoires (mais pas incompatibles).
Je ne trouve pas cette hypothèse ou éventualité qui justifierait l'usage du subjonctif. "bien que" déroge donc à cette règle imposée par l'Académie, et pourtant personne n'est choqué. La raison à cela est que "bien que + indicatif" coexistait avec le subjonctif dès la Renaissance et qu'il fut naturellement remplacé dans le langage aux alentours de la Révolutions, jusqu'à ce que le subjonctif prévale complètement. Dans le français du futur, on s'attend à ce que tous les clauses en "que..." soient suivies du subjonctif. Pourquoi s'opposer à l'évolution?
Personnellement, j'essaie d'éviter l'emploi de cette formule (si nécessaire, j'utilise « après avoir » plutôt que « après que », lorsque c'est possible naturellement), afin de ne pas faire de faute sans pour autant massacrer mes oreilles trop habituées au subjonctif, mais c'est la première fois que je lis une argumentation si complète et étayée qui va dans l'autre sens, et j'en suis ravi ! Merci pour cet éclairage linguistique inattendu sur cette page !
Comme Saint Martin est la seule île partagée par la France et un autre pays ,la question "Pays avec lequel la France partage cette île" aide beaucoup pour répondre à la question précédente.
Cependant, ils acceptent "bien que + subjonctif" alors que bien que marque (le plus souvent) une opposition entre deux évènements passés qui sont partiellement contradictoires (mais pas incompatibles).
Je ne trouve pas cette hypothèse ou éventualité qui justifierait l'usage du subjonctif. "bien que" déroge donc à cette règle imposée par l'Académie, et pourtant personne n'est choqué. La raison à cela est que "bien que + indicatif" coexistait avec le subjonctif dès la Renaissance et qu'il fut naturellement remplacé dans le langage aux alentours de la Révolutions, jusqu'à ce que le subjonctif prévale complètement. Dans le français du futur, on s'attend à ce que tous les clauses en "que..." soient suivies du subjonctif. Pourquoi s'opposer à l'évolution?
J'ai tout essayé pour le site touristique le plus fréquenté : la tour Eiffel, le Louvre, le Mont Saint Michel... Quelle tristesse...