La Guerre en Algérie (1954-1962)

Mouvement indépendantiste terroriste qui déclencha les hostilités au 1er novembre 1954.

Mouvement indépendantiste rival du précédent qui condamna l'insurrection du 1er novembre 1954. La lutte entre les deux partis fit, entre 1956 et 1962, plus de 10 000 victimes sur le territoire français métropolitain.

Chef de ce mouvement qui demeurait en France.

Dirigeant égyptien qui fut l'un des principaux soutien militaire du premier mouvement cité plus haut (réponse #1)

Attentat perpétré à Alger devant un glacier le 30 septembre 1956, par des activistes du mouvement indépendantiste (réponse #1), qui tua trois jeunes femmes et fit 60 blessés parmi lesquels douze qui furent amputés d'une jambe dont deux fillettes de 5 et 8 ans.

Général français plusieurs fois blessé par balles qui, avec son bataillon, le 3e RPC, réalisa la première opération héliportée de l’histoire lors de l’opération 744 en Kabylie.

Nom donné à la population française d'Algérie trahie par De Gaulle avec son discours "Algériens, je vous ai compris".

Ville dans laquelle De Gaulle prononça un discours en date du 6 juin 1958 au cours duquel il employa pour la première et dernière fois la formule "Vive l'Algérie française !".

Mouvement littéraire des années 1950 et 1960 opposé à la politique algérienne de De Gaulle dont firent partie Michel Déon, Antoine Blondin ou encore Roger Nimier.

Nom donné à l'insurrection dans les rues d'Alger à la fin janvier 1960, à la suite du discours De Gaulle sur l'autodétermination (septembre 1959) et à la mutation du Général Massu (19 janvier 1960).

Organisation terroriste créée par l'instigateur de cette insurrection Pierre Lagaillarde lors de son exil en Espagne.

Nom des quatre généraux cinq étoiles qui tentèrent un putsch à Alger contre De Gaulle en date du 21 avril 1961

Colonel ingénieur condamné à mort et fusillé pour avoir attenté à la vie du Président De Gaulle.

Attentats manqués organisés par le précédent contre De Gaulle en dates du 8 septembre 1961 et du 22 août 1962.

Nom de code sous lequel les auteurs ont désigné l'opération qui menait au second attentat cité ci-dessus, faisant référence à la meurtrière de Jean-Paul Marat durant la Révolution française.

Supplétifs algériens musulmans engagés dans l'armée française que le gouvernement de De Gaulle abandonna en Algérie au moment de l'indépendance après les avoir désarmés. On estime à 60 000 (fourchette basse) voire 150 000 (fourchette haute), le nombre de ces anciens soldats tués après l'indépendance de l'Algérie en 1962.

Ceux qui parmi les soldats précédents et leur famille ont pu échapper à l'ennemi et fuir vers la métropole ont été parqués dans des " ___ de transit et de reclassement" où les conditions de vie étaient insupportables : couvre-feu à 18 ou 22 h, insalubrité, manque d'eau courante, etc. Nombre d'enfants ayant grandi dans ces ___ devinrent dépressifs.

Région au sud de l'Algérie, riche en pétrole et en gaz que De Gaulle a fini par céder aux Algériens au cours des négociations des Accords d'Évian.

Ville d'Algérie où le 5 juillet 1962 (soit deux jours après la reconnaissance officielle de l'indépendance de l'Algérie), fut perpétré un massacre de Français, d'Européens et d'Algériens (le nombre de victimes est difficile à estimer) dont la réalité a longtemps été éclipsée.

Film de Pierre Schoendoerffer avec Jean Rochefort, Jacques Perrin et Claude Rich dont l'action tourne autour du Putsch des généraux et de la fidélité à une parole donnée.