Hint
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Answer
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Ce siècle avait deux ans ! Déjà Rome remplaçait Sparte / Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte
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Hugo
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L'homme est un apprenti, la douleur est son maître / Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
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Musset
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Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux, / Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
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Sully Prudhomme
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Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches, / Et puis voici mon coeur, qui ne bat que pour vous
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Verlaine
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Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,
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Arvers
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J'aimerai toujours le temps des cerises : / C'est de ce temps-là que je garde au coeur / Une plaie ouverte,
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Clément
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Midi, Roi des étés, épandu sur la plaine, / Tombe en nappes d'argent des hauteurs du ciel bleu.
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Leconte de Lisle
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Il est un air pour qui je donnerais / Tout Rossini, tout Mozart et tout Weber,
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Nerval
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Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées ; / Mon paletot aussi devenait idéal ;
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Rimbaud
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Sur la bruyère longue infiniment, / Voici le vent cornant Novembre,
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Verhaeren
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Hint
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Answer
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La chair est triste, hélas ! et j'ai lu tous les livres.
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Mallarmé
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Il nous regarde encore, ensuite il se recouche, / Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche, / Et, sans daigner savoir comment il a péri, / Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
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Vigny
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Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, / Fatigués de porter leurs misères hautaines,
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Heredia
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Mon enfant, ma soeur, songe à la douceur / D'aller là-bas vivre ensemble !
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Baudelaire
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N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre. / Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau.
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Desbordes-Valmore
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Oh ! vie heureuse des bourgeois ! Qu'avril bourgeonne / Ou que décembre gèle, ils sont fiers et contents.
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Richepin
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Le soir, au coin du feu, j’ai pensé bien des fois, / A la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois,
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Coppée
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J'ai rêvé les amours divins, / L'ivresse des bras et des vins, / L'or, l'argent, les royaumes vains,
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Cros
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Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! / Suspendez votre cours
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Lamartine
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Tandis qu'à leurs oeuvres perverses / Les hommes courent haletants, / Mars qui rit, malgré les averses, / Prépare en secret le printemps.
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Gautier
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