Daniel Balavoine en chansons # 10

Paroles

Chansons

J'me présente, je m'appelle Henri J'voudrais bien réussir ma vie, être aimé

Petite rue de casbah Au milieu de casa Petite brune enroulée d'un drap Court autour de moi

C'est pour ça qu'aujourd'hui je suis fatigué C'est pour ça qu'aujourd'hui je voudrais crier

Quand tout l'monde dort tranquille Dans les banlieues-dortoir C'est l'heure où les zonards descendent sur la ville

Sans poème Sans blesser tous ceux qui l'aiment Être heureux, malheureux Vivre seul ou même à deux

Partir effacer sur le Gange La douleur Pouvoir parler à un ange En douceur

Comme ces enfants de putains qui chantent Les années soixante style Bob Dylan Qui nous refourguent des chansons de rien Juste pour nous piquer nos femmes

Oh j'vais tout casser si vous touchez Au fruit de mes entrailles Fallait pas qu'elle s'en aille.

Tous les hommes te regardent Ils te salissent de leurs yeux C'est la manière dont tu te fardes Qui ressemble à un aveu Toute la ville t'appartient Tu le sais bien

La muraille Tremble et se fend comme un cœur Qui éclate en deux Et la femme Entre dans l'Histoire

Oh soutiens-moi Porte moi a bout de bras Faire l'amour ca sert à ca

Qui ose dire qu'il peut m'apprendre les sentiments Ou me montrer ce qu'il faut faire pour être grand

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs Pourquoi je ris, pourquoi je pleure

Comme un fou va jeter à la mer Des bouteilles vides et puis espère Qu'on pourra lire à travers

Mes chaussures Me faisaient mal aux pieds Mes mains si sûres Creusaient encore Vers la liberté Quand ils ont tiré Sur mes idées

Poupées gonflées à l’hydrogène Roulées comme des sirènes Qui s’envolent On peut les trouver à cinq heures

Pour le monde entier un seul royaume Bâton polychrome Pour que les humains ressemblent en vrai Beaucoup plus à l'homme

Tu es éternelle Je le sais depuis longtemps Une fleur pleure au fond de ton coeur Les larmes du temps

Petite jaune au boulot Courbée l'échine Femme douce vit dans les nuits câlines En bleus de Chine

L'amour te porte dans tes efforts L'amour de tout délie du secret Oh, et face à tous ceux qui te dévorent

Baisers d'amoureux, baisers langoureux Que le monde est malheureux J'avais rêvé si fort D'un autre décor pour ma mort

Et si tu m'aimes Si c'est un problème Je reste quand même Pour te câliner

Qu'ici c'est la révolution Que tous les mômes foutent en l'air les poubelles De la région Qu'elle prenne sa bécane, qu'elle sorte de chez elle