Le Rêve

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Dans un rêve, nous voyons souvent ce que nous désirons, ce qui nous fait peur.

Le rêve est un univers extraordinaire et sans limites qui nous confronte à nous-mêmes.

La nuit, le jour, un portail, une brèche s’ouvre et nous nous engouffrons dans ce monde merveilleux.

Ce qui est génial avec Le Rêve, c’est que nous découvrons quasiment toujours un nouvel endroit, c’est un voyage vers l’inconnu. Et l’inconnu, c’est nous.

Un voyage dans Le Rêve ne nous laisse jamais indifférents. Mais pour garder sa part de mystère, nos escapades dans Le Rêve restent généralement floues, elles sont effacées de nos mémoires, c’est leur petit côté éphémère.

Le Rêve, c’est comme un immense arc-en-ciel, il flamboie de mille couleurs.

Le Rêve est un paradis infernal. Il a cette capacité de faire revivre le passé, de vivre le présent et de faire naître le futur.

Le Rêve, c’est le réel mélangé à son contraire. C’est magnifique et exaltant. C’est brillant et sombre.

Le Rêve, c’est une utopie dystopique. Une licorne avec une scie à la place de la corne, c’est cela Le Rêve.

Le Rêve, c’est aussi musical : mélopée sinistre, harmonie splendide, nous ne choisissons pas, nous le vivons. Nous nous laissons emporter, guider par l’inconnu, perdu, non, retrouvé.

En fin de compte, Le Rêve, c’est la seule compagnie de certaines personnes, le seul monde, la seule vie… Le Rêve, c’est plus qu’un univers, c’est une personne multiple. Une connaissance, un ami, un amant, un parent, c’est… c’est tout et rien, c’est Le Rêve.

Demandez donc à un Rêveur, c’est son essence.

Le Rêve, c’est une autre vie. Nous nous y rendons tous pour quelque chose, quelqu’un. Le Rêve, c’est parfois la seule chose qui nous fait tenir. Notre cachette, notre lieu secret, qui nous protège de l’autre monde, parfois si dur.

Le Rêve des « fous » doit être le meilleur, le plus beau, le plus magique, le plus effrayant.

Dans Le Rêve, je peux enfin te prendre dans mes bras, te sentir contre moi. Je peux te dire enfin tout ce que mon cœur crie en moi, je peux te voir jusqu’à l’ivresse. J’aime passer mes heures, mes jours, mon temps dans Le Rêve, à tes côtés. Là, je peux veiller sur toi et tu ne me caches rien, tu me racontes tout. Le Rêve, c’est comme les moments où je me livre au papier et qu’il boit mon sang encre. Je prends ma plume et je déverse ma peine, mon chagrin, mes angoisses, ma folie, mes espoirs, mon amour, ma haine… À qui te confies-tu, toi ? Tu ne me dis rien, et je passe mon temps à te courir après, rongée par l’inquiétude, quand je ne suis pas dans Le Rêve. J’ai quitté la vie il y a longtemps déjà. Je reste pour toi. Alors… même si à tes yeux je ne suis rien, tu sais pourtant que je suis là.

Un jour, feras-tu du Rêve une réalité ?

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